Je ne me suis jamais considérée comme une enfant.  A l’âge de 7 ans, je détestais que des adultes puissent décider à ma place. J’ai toujours cru que chacun avait en soi ses propres réponses. Ceci dit, si j’ai toujours pris mes propres décisions, je n’ai accepté que récemment « la grande aventure d’être moi ». Bonne élève, j’ai souffert dans un lycée élitiste où je ne me sentais pas à ma place, quitte à me perdre au début de  mon orientation.
Devenue ingénieure, j’ai rejoint un grand groupe industriel et j’ai laissé au système la gestion de ma carrière avant de reprendre le contrôle. J’ai eu finalement la chance pendant 23 ans d’occuper de multiples fonctions, dans des domaines très variés technique-logistique-marketing de vivre dans différents pays, de  superviser de très nombreux jeunes, en particulier en France, en Belgique et au Royaume Uni. J’ai vu les ravages d’un enseignement pour tous qui ne convient à personne, d’une orientation subie et non choisie, d’une vie professionnelle emplie de frustrations. Mais j’ai aussi vu la magie du regard pygmalion d’un enseignement et d’une supervision bienveillants, l’énergie de quelqu’un qui a trouvé sa voie, son IKIGAI.
Ceci est devenu une raison d’être.
Je crois à la nécessité de faire du coaching une discipline de base enseignée à tous au début de sa vie d’adulte.